L’ange rouge (Le mystère Oméga ; 2)

Arthur s’habitue peu à peu à sa nouvelle vie. Amnésique et retrouvé inconscient, il a eu la chance d’être recueilli par la famille Ruane, perdue dans le fin fond du Montana. Généreux et patients, ils l’aident à se reconstruire, de rendez-vous chez le médecin en questionnements intimes. Arthur multiplie les visions, ne sachant s’il s’agit d’hallucinations ou de souvenirs enfouis. Jusqu’au jour où Stella débarque dans sa vie. Il ne se rappelle pas l’avoir déjà rencontrée et pourtant… elle a été sa geôlière pendant bien longtemps. Ce deuxième volume échappe aux écueils du tome précédent. Les personnages ont davantage de consistance et les péripéties regorgent d’originalité. Le début est lent à se mettre en place (Arthur ne retrouve son pouvoir d’arrêter le temps qu’au milieu du roman) et certains passages manquent de clarté mais l’ensemble se tient. L’écriture est haletante et l’auteur a parfaitement réussi à se renouveler. Si quelques dialogues manquent toujours de conviction, le style, lui, s’est en revanche affirmé. Qu’en sera-t-il pour le troisième – et dernier – volume ? (L.-L.D.)