Ce samedi là, à Nottingham, Amy, championne junior du deux cents mètres nage libre, n’a pas entraînement à la piscine et sort se promener avec sa meilleure amie. Un camion fou stoppe net la joie de faire du shopping. Sophie est morte et Amy se réveille, après dix jours de coma, amputée d’une jambe. Dans la salle des tournesols de l’hôpita, l’humour corrosif de son voisin Harry, l’adolescent dont le bonnet de Davy Crockett cache les dégâts de la chimio, l’aide à trouver la force de maîtriser sa prothèse qu’elle finit par baptiser affectueusement Arthur. Le retour à la maison, le déménagement à Brighton ne lui font pas oublier « Poppikins » avec qui elle entretient une correspondance.
Sans pathos avec de l’émotion et des sourires, ce roman positif sur le handicap écrit à la première personne n’occulte ni les angoisses, ni la souffrance, ni la difficulté de faire le deuil de sa meilleure amie et de rétablir les relations avec les autres, y compris ses parents. La lente reconstruction, le retour à la natation, montrent l’importance de laisser le temps au temps. Une belle leçon d’espoir et d’optimisme à lire dès douze ans.