Le premier album, La phalange du Fennis (N.B. jan. 2005), suivait un petit groupe recherchant la phalange divine qui doit leur apporter le soutien d’un dieu pour défendre leur peuple contre les agresseurs Lythons. Vaincus par ces derniers dans un premier combat, l’escouade fuit à travers la montagne où elle affronte les chimères, le golem, un mage fou. Les compagnons retrouvent un ami dont l’âme a été enfermée dans une épée, interrogent un Glamoc moralisateur et traînent en discourant indéfiniment. S’étant battus à un contre cent, ils atteignent la bibliothèque renfermant la formule de la phalange. Sauront-ils en sortir ? Tandis qu’un dieu marin s’ennuie quelque part ?…
Ouf, c’est résumé ! Heureux le lecteur à venir qui, à la première lecture, suivra aisément cet amoncellement de lieux communs et de discours ésotériques. Est-ce pour augmenter le mystère de cette histoire “héroïco-fantaisiste” que les auteurs imaginent un scénario abscons où l’histoire bavarde n’avance qu’à petits pas dans une profusion de combats incertains ? Les illustrations modernes et pleines d’imagination, sachant créer un monde fantastique, n’arrivent pas à sauver un scénario difficile et peu passionnant.