L’Apothicaire

LOEVENBRUCK Henri

XIVe siècle. Andreas Saint-Loup, apothicaire réputé à Paris, est confronté à d’étranges phénomènes qui semblent être liés aux gnostiques. Irréligieux, poursuivi par les sbires de Philippe le Bel, il s’enfuit avec son apprenti Robin. D’autre part, la jeune Aalis, de Béziers, rudoyée par son père, part pour Bayonne retrouver le fils d’un vieil ami. Elle rencontre les deux hommes et les accompagne sur leur chemin dangereux vers Compostelle et même au Mont Sinaï…

 

Ce roman historique, teinté de fantastique, bien que trop long, est passionnant jusqu’au bout, comme le roman précédent (Le Rasoir d’Ockam, NB avril 2008). Les trois héros, très attachants, vivent des aventures échevelées jonchées de cadavres, aux perpétuels rebondissements, introduisant tour à tour les ingrédients habituels : une secte mystérieuse, de méchants Inquisiteurs, des cavaliers diaboliques et de sympathiques bibliothécaires. L’auteur, remarquablement documenté sur l’époque, la fin des Templiers, les intrigues de Cour et surtout les herbes médicinales, fait montre d’une belle imagination.