Le lieutenant Vancker, séquestrée par un tueur en série, se remémore l’enquête qu’elle était en train de diriger. Le cadavre d’un petit délinquant avait été retrouvé sur les rails du RER D. Près de lui, un sac de drogue. L’agent envoyé par la DGSI (Direction Générale de la Sécurité Intérieure) pour l’épauler, l’avait informée avoir repéré l’homme, converti à un islam radical. Qui l’avait tué : les trafiquants de drogue, les islamistes ? Quel rapport avec le ravisseur de Vancker ? Le livre s’ouvre sur le récit de l’héroïne récurrente de Maxime Chattam (Génèse, NB mars 2017) qui tente de cerner le profil de son kidnappeur en reprenant les événements qui ont marqué ses investigations. En contrepoint et en italique est racontée la vie cruelle d’un jeune Libanais qui rejoint le Hezbollah. L’auteur fait, à travers l’histoire de plusieurs personnages, une analyse de la poudrière du Moyen-Orient et des raisons variées qui poussent des jeunes à faire le djihad. L’Appel du néant est un thriller sanglant, très habilement construit, où Maxime Chattam témoigne de son empathie pour les forces de l’ordre et les victimes. Le suspense est maintenu jusqu’au bout de ce pavé de plus de cinq cents pages. (C.P. et D.D.)
L’appel du néant
CHATTAM Maxime