L’appel (Endgame ; 1)

FREY James, JOHNSON-SHELTON Nils

Douze mĂ©tĂ©orites s’Ă©crasent dans douze rĂ©gions du monde, entraĂźnant morts et destructions. Chacune apporte un message Ă  un « Joueur », un adolescent, (sur)entraĂźnĂ© depuis sa naissance pour la survie et le combat : c’est l’appel, le dĂ©but du jeu de la fin, Endgame. Seule la lignĂ©e du gagnant sera Ă©pargnĂ©e. À Xi’an, en Chine, dans une grande pyramide, un ĂȘtre surnaturel leur enjoint de trouver trois « clefs ». Il n’y a pas de rĂšgles. Chacun, selon son style, entreprend sa quĂȘte : seul ou en s’alliant, jouant franc jeu ou espionnant, par la technologie, l’enquĂȘte ou la mĂ©ditation.La violence est posĂ©e d’emblĂ©e : mĂ©tĂ©orites, joueurs impitoyables et/ou nĂ©vrosĂ©s, rarement positifs. On est prĂ©venu : la compĂ©tition sera sans pitiĂ©, sur un fond mystico-Ă©nigmatico-apocalyptique, avec dieux extraterrestres pas trĂšs cools et descendants de tribus anciennes. IndĂ©niablement accrocheur, le roman est menĂ© tambour battant; l’Ă©criture nerveuse, lapidaire parfois, maintient le rythme, abusant parfois des artifices du genre. Les courts chapitres sautent d’un personnage Ă  l’autre, se concentrant sur un couple (de circonstance) au profil attachant, un PĂ©ruvien et une AmĂ©ricaine (les Asiatiques fourbes se survivent pas Ă  ce tome). Une batterie marketing (jeux dĂ©rivĂ©s, adaptation cinĂ©…) accompagne ce thriller efficace et mouvementĂ©, prĂ©vu en 4 tomes.