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Fin de cycle pour les aventures de la pirate andalouse Soledad au XIIe siècle, contées et illustrées par deux femmes (L’île aux démons, N.B juin 2006). Une BD 100% féminine donc.
Guidé par Al-Makhzun, son prisonnier aveugle qui travailla à la bibliothèque d’Alep, et poursuivie par le voilier de Noureddine chargé de guerriers, Soledad débarque avec son équipage sur l’île au trésor tant convoitée. Une île inhospitalière et nue, peuplée de loups anthropormorphes géants qui immolent les étrangers au grand arbre carnivore. Face à ces dangers, Soledad dispose de l’aide de son compagnon Malik, de Prahani, la petite prisonnière des géants-loups, et surtout du pouvoir des ombres de sa pierre de lune…
Le fantastique et la nuit sont plus présents encore que dans les albums précédents. Servie par un dessin semi-réaliste clair et élégant, l’histoire se suit sans déplaisir, même si l’ensemble est froid. Un prochain cycle est probable.