L’Arpenteur

ROUANET Marie

Émile, le narrateur, est un vieux célibataire qui est venu, à sa retraite, occuper la maison où il a passé son enfance avec sa famille à Bourg-en-Rouergue. Il vit seul dans ce coin perdu, marche dans la campagne et rencontre un individu original qui le fascine : c’est le notaire du village, peu apprécié des habitants à cause de ses moeurs bizarres. Il le baptise l’Arpenteur. À son contact, sa vie sera modifiée.

 

On retrouve le charme de l’écriture de Marie Rouanet, son sens de la nature et son art des descriptions (La Nègre, NB mars 2010) pour évoquer une région qu’elle connaît bien. La construction du livre est originale, alternant les chapitres à la première personne, centrés sur le narrateur, et ceux écrits à la troisième personne centrés sur la vie de l’Arpenteur. Les personnages de ces deux hommes solitaires et secrets, qui finissent par se lier d’amitié, sont bien dessinés et attachants. Mais la lenteur du récit, son caractère désuet et la minceur de l’intrigue peuvent rebuter.