L’auteur, écrivain français, est venu s’installer à Kyoto avec son amie japonaise : il y pratique l’art du tir à l’arc qui, bien au-delà d’un exercice physique, est une activité cérébrale et métaphysique qui apaise l’esprit. Une année passe, il progresse lentement, accompagné de ses maîtres dont il suit quotidiennement l’enseignement. Parallèlement, il essaie de mettre de l’ordre dans sa vie et dans son passé, marqués par un milieu militariste et une passion pour sa mère qui s’est muée en haine.
Un désir de réponse aux interrogations existentielles sous-tend le roman, tout comme une aspiration forte à l’équilibre, à la paix intérieure et à la lumière. Les séances de tir à l’arc dans le dojo, la philosophie du shinto qui les imprègnent reviennent comme un leitmotiv. Il est parfois difficile, malgré une écriture de qualité, de suivre les méandres complexes de cette pensée, mais certains aspects de la vie japonaise et la belle description des saisons peuvent séduire.