Invité par divers organismes, Craig, Anglais d’âge moyen, marié, professeur de littérature française dans une université new-yorkaise, arrive à Paris et descend dans un grand hôtel. Il y rencontre la belle Elena, jeune Italienne qui travaille dans la mode. Peu après, leur voisin de chambre Arturo, industriel parmesan, est retrouvé mort. La police enquête, tandis que naît une attirance certaine entre Elena et Craig. Comment peut-on être un assassin sans en avoir l’air ? Christophe Carlier a choisi ce thème pour son premier roman. Si sa référence au tableau de Magritte, l’homme au chapeau melon dont le visage disparaît derrière une pomme verte, est picturale, sa composition est un peu théâtrale : décor unique, trio de personnages qui s’étire parfois jusqu’au quintette, beaucoup d’apartés. Pas de drame, le roman reste toujours au niveau de la comédie avec un humour tout en finesse et des phrases bien tournées. Le dénouement est inattendu. C’est charmant.
L’Assassin à la pomme verte
CARLIER Christophe