Un chirurgien arabe, naturalisĂ© israĂ©lien, exerce Ă lâhĂŽpital de Tel-Aviv. Il y soigne parfois des rescapĂ©s dâattentats-suicide, comme cette nuit oĂč la police lui annonce que son Ă©pouse Ă©tait la kamikaze. Ă lâincrĂ©dulitĂ© totale succĂšde la volontĂ© de comprendre et de trouver les responsables qui lâont menĂ©e Ă ce combat douteux. Il finit par rencontrer un des chefs de la lutte armĂ©e locale et peut se confronter avec lui.  Dans une langue trĂšs (voire trop) travaillĂ©e, Yasmina Khadra tente une âdisputeâ sur deux conceptions de la vie quand on est Arabe aprĂšs la crĂ©ation dâIsraĂ«l. Mais les discours ne se situent pas sur le mĂȘme plan : lâun met en avant un destin particulier soutenu par une compĂ©tence professionnelle qui le situe de facto dans lâaide Ă autrui, alors que lâautre parle dâavenir collectif, dâidĂ©alisme, avec un choix de sacrifice personnel au nom dâune âcauseâ. Repli sur soi ou combat armĂ©, telle semble ĂȘtre la seule alternative envisagĂ©e par lâauteur de Les hirondelles de Kaboul (NB octobre 2002).
L’attentat.
KHADRA Yasmina