Maxence a deux passions : les anciennes voitures hippomobiles et la boisson. Câest sans enthousiasme quâil reprend en 1900 lâauberge familiale corrĂ©zienne oĂč son pĂšre a longtemps officiĂ© avec autoritĂ©. Il refuse cependant lâaide de son Ă©pouse Ameline : une affaire sĂ©rieuse ne peut ĂȘtre dirigĂ©e par une femme. Déçue, Ameline rĂ©pondra-t-elle aux avances de lâingĂ©nieur venu installer la ligne ferroviaire ?  Jean-Paul Malaval aime raconter la CorrĂšze (La rosĂ©e blanche, NB juillet 2008). Il dĂ©crit avec minutie la vie quotidienne dâautrefois de ses petites bourgades oĂč notables, commerçants et paysans se cĂŽtoient Ă lâauberge pour commenter les changements du monde moderne. Entre ces discours enflammĂ©s sur les dangers du progrĂšs, il ne se passe pas grandâchose et lâintrigue du roman sâen ressent, malheureusement. Le texte, dont les chapitres sont introduits par quelques phrases, Ă lâancienne, est Ă©maillĂ© de nombreuses prĂ©parations et recettes traditionnelles de terroir.
L’Auberge des Diligences
MALAVAL Jean-Paul