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En 1923, tandis que sa mère travaille sur un bateau-lavoir à Blois, Éliane, âgée de 14 ans, vient de perdre son emploi, vaque au ménage tout en veillant sur son frère et ses soeurs. Pour oublier un quotidien morose, une mère à la main leste et le chagrin du décès de son père, elle pense plusieurs fois par jour à Pierre, un maçon qu’elle a rencontré dans un mariage. Les mois passent, les jeunes gens se revoient et obtiennent la permission d’échanger une correspondance qui sera lue par la mère…. L’idylle durera-t-elle ?
Ce troisième volet de l’histoire d’Éliane témoigne de la vie ordinaire d’une ouvrière des années 20. La jeune fille obéit à sa mère : il n’est pas question de badiner avec la morale. Un peu longue à se dérouler, cette histoire simple et réaliste dévoile peu à peu les états d’âme de personnages sympathiques. L’aspect sociologique du quotidien à Blois après la première guerre, la conditio précaire des ouvriers l’emportent presque sur la dimension romanesque. Le suspense du mariage suffira-t-il à intéresser ou émouvoir les lectrices d’aujourd’hui ?