Le Bal

PEYLIN Diane

Robin, quarante-sept ans, sort de chez l’oncologue qui vient de lui annoncer sa guérison et part pour la Villa des Ronces, propriété familiale dans le sud de la France, retrouver sa mère, sa femme et sa fille. Dans cet endroit paisible et lumineux, ses souvenirs affluent : son admiration pour un père fantasque et autolâtre, son amour pour son frère ainé, son couple qui s’étiole sans faire de bruit, sa fille qui est devenue femme sans qu’il s’en aperçoive…

Diane Peylin (La grande Roue, Les Notes décembre 2017) décrit, avec tendresse et poésie, la vie d’une famille en vacances qui traverse une crise après une année d’angoisse. Sous un voile de chaleur, les secrets de famille affleurent, la nostalgie du passé grignote l’intérieur, la dépression est latente. Les personnages sont touchants et beaux, bien campés, pouvant paraitre trop lisses dans cette atmosphère si douce. Mais dans ce tissu d’amour fragile, entre reproches et complicité, se révèlent pas à pas les blessures enfouies. Une jolie histoire, contée avec pudeur, dans une nature exubérante où l’on aimerait passer quelques moments heureux. (M.-F.C. et Maje)