Le bal des ardentes

Avril 2010. Une bombe éclate dans le centre de Marseille, faisant vingt-cinq morts et six blessés. Règlement de compte entre dealers, acte raciste, terrorisme ? La violence de cette action, non revendiquée, justifie l’intervention de la DCRI (Direction Centrale du Renseignement Intérieur). Le commissaire Ange-Marie Barthélémy, surnommé l’Archange, est diligenté de Paris pour épauler la police locale. Les indices recueillis orientent les enquêteurs vers la piste d’un artificier génial opérant aux quatre coins du monde. Quel est le mobile de ce psychopathe qui grave un prénom féminin dans l’acier de ses engins ? Né en 1977, Ghislain Gilberti, également poète et parolier, trouve son inspiration dans l’expression des forces du mal. D’une pugnacité borderline, son policier au grand coeur (ce thriller est sa troisième aventure) en découd successivement avec des mafieux, des néo-nazis de la cité phocéenne et un gang de dealers qui sèment la terreur à Corbeil-Essonnes. L’avalanche des sigles et autres acronymes, même explicités, plombent le rythme des quatre chapitres à l’intitulé audacieusement explosif ! Les descriptions minutieuses du fonctionnement des services d’élite de la police et du maniement des armes à feu ne compensent pas les lourdeurs d’une intrigue peu vraisemblable. (A.-C.C.-M. et M.Ba.)