Le Bal des conscrits

Julien, dix sept ans en 1965, garçon sans histoire, fils unique d’une famille ordinaire – son père travaille à la papeterie de la Banque de France à Montservier – entre en classe de terminale au lycée de Clermont-Ferrand. Comme ses camarades, il joue au foot et écoute sur son transistor « Salut les copains ! », fréquente les bistrots et les bals, sort avec les filles mais rêve du grand amour. Adolescent romantique, il aime Marielle qui a déjà un petit ami. Face aux coups du sort, « que reste-t-il des amours » de jeunesse ? Nostalgie quand tu nous tiens ! Gérard Georges, enseignant et journaliste tente de faire revivre ici la jeunesse des années soixante, dans la province auvergnate si chère à son coeur. Avec hélas un succès très mitigé tant l’écriture est plate et les personnages stéréotypés. Cette évocation, un peu fade, du parcours initiatique d’un adolescent plutôt sage ne réussit à donner qu’un pâle reflet de cette mythique époque yé-yé, pleine de possibles et d’entrain, dont tous les soixantenaires ont gardé le souvenir.