1920. Le baron von Ungern, dernier général tsariste, rêve de grandeur en Mongolie. Avec ses deux mille cavaliers, il s’empare d’Ourga par la ruse. Regard enflammé, souvent visionnaire, il se bat tel une furie pendant que ses soldats sèment massacre et terreur. Elizabeth, la jeune Anglaise rencontrée par hasard, l’accompagne, jouant le rôle de médecin. En pansant les plaies du général, elle est fascinée par ce personnage complètement fou. Mais Trotski arrive, à la tête d’une troupe gigantesque. L’issue est prévisible… Comment Elizabeth peut-elle s’en sortir ?Quelle aventure ! Que de massacres ! Le baron est-il un héros romantique ou un fou sanguinaire ? Les auteurs romancent sur un personnage déjà fréquenté en son temps par Corto Maltese, et réussissent à montrer les deux facettes de cet homme du XXe siècle se comportant comme un chevalier du moyen âge. Le dessin, un peu tremblé, reste fin et sait restituer les sentiments des protagonistes. Si le baron n’oublie pas d’être un homme devant les charmes d’Elizabeth, c’est finalement l’aventure de cette dernière qui nous parle le plus.Ce diptyque réussit à restituer la folie de l’époque. (Br.A. et C.D.)
Le baron fou ; 2
RODOLPHE, FAURE Michel