Nathanaël, vingt-six ans, directeur de création dans une agence de communication, a la vie la plus cool du monde. Bien payé, il travaille avec des amis, est de toutes les fêtes parisiennes, mais, en juin 2012, sa boîte est mise en liquidation judiciaire et il se retrouve à Pôle Emploi. Un chômage plutôt confortable lui permet de continuer à rester cool : lever onze heures, déjeuner avec ses potes, sieste, apéro, DJ dans des soirées, jusqu’au jour où son ego en prend un coup. Dans ce roman largement autobiographique, Nathanaël Rouas analyse avec humour cette nouvelle tribu de chômeurs : les bomeurs (bobo chômeur). Branchés, parisiens, ils touchent de bonnes indemnités, ont le même look, sont invités dans les mêmes lieux et ont les mêmes projets foireux. Conscient d’appartenir à une minorité privilégiée, l’auteur réalise néanmoins que le chômage fait désormais partie du parcours professionnel de sa génération. Dans ce premier et, selon lui, dernier roman, Nathanaël Rouas dresse un portrait très amusant, presque sociologique, sur ces bomeurs, dans une langue au rythme soutenu où se mêlent verlan et anglicismes.
Le bomeur : une vie de bobo chômeur
ROUAS Nathanaël