Le bonheur surgit sans prévenir

KUIJER Guus

Dans cette suite de Unis pour la vie et de La vie, ça vaut le coup (NB/LJA, juillet 2003 et février 2006), revoici Pauline et son petit monde : son PC (père compliqué), ses sympathiques grands-parents, l’instituteur amoureux de sa mère et Mimoun son petit ami marocain en très nette perte de vitesse, sans compter la génisse et autres copains plus classiques. Curieuse de l’histoire secrète et douloureuse de Consuelo, réfugiée mexicaine qui vient d’arriver dans sa classe, Pauline trouve par le truchement de Nif, son vieil ours, le biais ténu et délicat de la communication. Même si elle n’est plus tout à fait une enfant, il arrive encore à Pauline de se laisser avoir, en toute naïveté, et c’est comme ça qu’un jour, elle monte dans la voiture d’un inconnu…

 

 

Écrit à la première personne, ce roman peut se lire seul. Sur un mode poétique, original et fantaisiste,  sans avoir l’air d’y toucher, c’est une invitation à la réflexion sur des sujets sérieux. Des dialogues omniprésents et très simples font passer toute une série de thèmes bien en connexion avec les questions que se posent les jeunes – l’amour, le racisme, Dieu… – sans que, pour autant, tout le monde ait un père ex-toxico en ballade de santé au Népal !

À noter également les courts poèmes joliment illustrés en noir et blanc concluant chaque chapitre.