Le brasier d’une vie.

DOUGLAS Ellen

Corinne a soixante-deux ans quand elle commence ce rĂ©cit-confession. Elle est professeur et George, son mari, chirurgien. Ils vivent ensemble dans leur grande maison dĂ©sertĂ©e par leurs enfants devenus adultes, mais tout Ă©lan amoureux a disparu entre eux. George brĂ»le de passion pour un de ses jeunes assistants. Magnanime, Corinne l’accepte – d’autant plus qu’elle a  elle-mĂȘme vĂ©cu une aventure amoureuse avec une jeune femme –, mais elle en souffre profondĂ©ment.

 

Premier livre traduit en français d’une romanciĂšre connue aux États-Unis, Le brasier d’une vie tĂ©moigne d’une certaine connaissance de la psychologie fĂ©minine. La narratrice prend prĂ©texte d’une lettre Ă  ses enfants pour se dĂ©charger de ses plus lourds secrets : elle a beaucoup de mal Ă  Ă©taler son intimitĂ©, vivant dans un État du Sud oĂč la morale est trĂšs stricte ; elle n’hĂ©site pas Ă  entraĂźner le lecteur sur de fausses pistes et Ă  dĂ©noncer peu aprĂšs son mensonge. Plus que dans l’histoire assez confuse, l’intĂ©rĂȘt rĂ©side dans l’approche d’un couple vieillissant vivant dans une petite ville amĂ©ricaine.