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Surfeur invétéré et fumeur de gros cigares, Lyahou vit à Jérusalem, ville où « rien n’est comme ailleurs », où il s’occupe d’une petite société de recouvrement d’impayés. Dans ce pays, tout n’est que combines et corruption. Par hasard il est témoin d’un attentat dans lequel un certain Azoulay perd la vie. Quel lien y a-t-il avec un autre Azoulay qui meurt d’une crise cardiaque sous ses yeux ? Et qu’en est-il de ce cadenas posé sur le magasin de son ami Avi ? Entre deux magouilles, il va tenter de découvrir ce qui lui semble non le fruit du hasard, mais de la Providence.
Après Lehaïm (N.B. juil. 2004), Michaël Sebban aborde encore le monde juif avec truculence. Le récit vivant, émaillé de mots en yiddish, rend bien le côté méditerranéen de Jérusalem, sa chaleur, ses odeurs, la gouaille et la débrouille permanente de ses habitants. Sur fond de religion, l’auteur mène cette enquête sur un ton léger, humoristique, parfois cynique, jusqu’au dénouement.