Tim Parks décrit avec moult détails une maladie mystérieuse dont il est atteint et qu’il croit être une prostatite aiguë. Rien ne nous est épargné : les douleurs intimes, les consultations, les recherches sans fin sur internet… Quand les plus grandes sommités médicales échouent, il découvre un remède insolite, des exercices de relaxation tout aussi précisément évoqués : postures, gestes, exercices physiques en tous genres.
Auteur et traducteur anglais, Tim Parks (Double vie, NB juin 2005) se livre à un exercice déroutant sous prétexte d’une histoire vécue. Ce témoignage, proche d’une introspection narcissique, est l’occasion pour l’auteur de disserter sans fin sur la lutte que se livrent l’esprit et le corps, le moi et la chair. Comble pour un écrivain, il affirme que le langage et les mots peuvent être source de douleurs. Chacun ne « retrouve son calme » qu’en restaurant l’unité du mental et du physique et grâce à des exercices de méditation. En fin de compte, tout en étant trop détaillé, ce récit est difficile à comprendre.