À New York, un étudiant allemand, Sonderberg, est accusé du meurtre de son oncle avec qui il se promenait en montagne. Il plaide coupable et non coupable. Ce procès marque Yedidyah, le jeune journaliste chargé de le couvrir. Il a le pressentiment d’un secret familial qui rejoint étrangement son propre désarroi dont, des années plus tard, il trouvera les clés.
Le roman est court, mais dense. Le récit non linéaire, à l’écriture lumineuse, oscille constamment entre la narration à la première personne et des passages à la troisième personne qui permettent une distanciation nécessaire aux interrogations du héros. Elie Wiesel, prix Nobel de la paix, offre ainsi une réflexion sur le sens de la vie, sur Dieu, sur la culpabilité et la responsabilité, thèmes déjà développés dans Les Juges (NB mars 1999). Un livre magistral sur le bien et le mal.