Le cercle intérieur

JUNGSTEDT Mari

À Gotland, au large de la Suède, haut lieu de sites médiévaux, une étudiante en archéologie est retrouvée morte peu après la découverte macabre d’un cheval décapité dont la tête a été volée. En même temps que la police, deux journalistes s’emparent du fait divers, premier d’une série de meurtres à caractères rituels. L’affaire s’annonce compliquée.

 

Mari Jungstedt puise son inspiration dans les mythes et les rites scandinaves dont la « triple mort », remontant aux Vikings. Elle étoffe son discours d’une analyse des processus de reproduction des traumatismes liés à l’enfance qui éclaire sur le passé du meurtrier. Très attentive aux paysages et au mode de vie de son pays, l’auteur suédoise passe du temps avec ses personnages en les installant dans leur quotidien, y compris celui du tueur désigné par « il ». L’enquête prend alors tout son temps, tandis que chaque rebondissement tient en haleine et que les chapitres courts, où alternent les protagonistes, ménagent le suspense jusqu’à un épilogue bien tenu.