Colombine, la belle oiselle, est amoureuse de Pierrot, qui n’a d’yeux que pour la Lune. Un matin, entendant Merle chanter, Colombine pense trouver lĂ le moyen de sĂ©duire le ramier et la nuit venue, sous l’arbre, fait tinter un mĂ©lodieux « do⊠! » – que le pigeon trouve fort bruyant. Sans se dĂ©courager la nuit suivante, inspirĂ©e par le refrain du moineau, elle vocalise un « rĂ©âŠ. ! ».  Ainsi de suite, et sans succĂšs, avec les musiques de MĂ©sange, Pie, Hirondelle, Rouge-gorge et Pinson. Devant le peu d’intĂ©rĂȘt de Pierrot, elle mĂ©lange les notes, et le charme de cet air nouveau : « do do do rĂ© mi rĂ© do mi rĂ© rĂ© do ! »
Â
Les scĂšnes de sĂ©rĂ©nades au graphisme stylisĂ© sur fond noir se rĂ©pĂštent Ă l’identique ; seule la dimension de la Lune indique le temps qui passe. Ă l’inverse, les rencontres diurnes, aux dĂ©cors zen, champĂȘtres et bucoliques sur fond blanc, sont aussi variĂ©es que les espĂšces d’oiseaux. Une illustration tout en finesse, pour ce bel album Ă chantonner, Ă pianoter, tout en admirant les diffĂ©rents volatiles. Â