En Iran, une Ă©quipe, formĂ©e de chercheurs de nationalitĂ©s diffĂ©rentes, suit les anciennes routes de l’Ăąge du bronze, afin de collecter des informations sur les migrations de population Ă la fin du NĂ©olithique. La traversĂ©e du Grand DĂ©sert SalĂ© trĂšs chaud et inhospitalier est une rude Ă©preuve ; cette expĂ©dition, en raison d’une dĂ©couverte archĂ©ologique d’une importance extrĂȘme, tout Ă fait fortuite, va affronter la haine et la vengeance de groupuscules inconnus. Beaucoup y laisseront leur vie.  FunĂ©rarium (NB juillet 2002) regorgeait de meurtres. Dans ce nouveau livre, leur accumulation Ă©coeure encore et le lecteur pourrait bien ĂȘtre dĂ©couragĂ© par le texte confus, vĂ©ritable fourre-tout oĂč se surajoutent, pĂȘle-mĂȘle, les informations archĂ©ologiques, palĂ©ontologiques, biologiques⊠En dĂ©pit d’un dĂ©but attrayant, ce long mĂ©lange de science-fiction et d’intrigue policiĂšre ne suscite que peu d’Ă©motion. L’ennui s’installe dĂšs le milieu de l’ouvrage, malgrĂ© des rebondissements de plus en plus fous tĂ©moignant, certes, d’une imagination dĂ©bridĂ©e mais dans laquelle il est difficile d’entrer.
Le chant des sables.
AUBERT Brigitte