Libérer un homme retenu au pays des morts, tel est l’enjeu de la rencontre d’Aurélie, jeune archéologue de retour d’une campagne de fouilles décevantes avec le géologue Hénoch, dans le parc de Coyoacan (Mexico). Très attirés l’un par l’autre, pourtant, rien ne semble pouvoir délivrer le jeune garçon convaincu de sa culpabilité dans la mort de son père, lors d’un tremblement de terre, vingt-deux ans auparavant. Au moment du départ d’Aurélia il comprend soudain le sens du vieux dicton « il faut laisser les morts enterrer les morts », et se précipite à l’aéroport, l’avion s’envole, mais Aurélie l’a aperçu…
Ce bref roman, à l’écriture agréable, a été écrit à partir de la série photographique « sieste verte », où des corps d’homme et de femme sont allongés ou s’enlacent dans un pré vert. Ces clichés, échappés du cahier d’Aurélie, instantanés de bonheur familial, rouvriront à Hénoch le chemin de ses propres souvenirs occultés par le sentiment de sa culpabilité. Image forte de la vie, faite pour aimer ici et maintenant.