Des îles, il y en a de toutes sortes, des petites et des grandes, des désertes, des îles au trésor. Et sur le î de l’île, il y a un petit chapeau. Le chapeau sert à s’abriter du soleil, de la pluie, du vent, et les habitants aiment bien en porter. Sur les îles, on trouve des arbres, du sable, des montagnes…
L’énumération, privée de progression dramatique, et même d’une vraie cohérence, risque de lasser le lecteur qui n’habite pas sur une île. De plus, malgré une tentative d’exhaustivité, on sent bien que l’île de référence reste La Réunion, et que l’habitant de l’Angleterre ou des îles Féroé aura plus de mal à y retrouver son environnement. Reste une déclaration d’amour en forme d’invitation au voyage, d’une poésie un peu maladroite, un peu niaise, mais joliment illustrée avec chaleur et dynamisme, les pages illuminées de teintes denses orange et bleues.