Après leur chute, Kushi et Tilik reprennent conscience sous terre dans un magnifique palais enseveli. Au diable trône et dorures, ils ont faim et froid ; il faut avancer, explorer, essayer de trouver une sortie. Pendant ce temps au village, les habitants sont partagés ; certains, heureux d’être enfin débarrassés de Kushi, suivent aveuglément Bold et ses projets de constructions, d’autres comme Chen le vétérinaire, beaucoup plus sceptique, essaient de contrecarrer les plans des comploteurs. Dans ce troisième épisode de la tétralogie située en Mongolie, une partie de la population rurale, bien que très attachée à ses traditions et au chamanisme, est attirée par les gains financiers que font miroiter certains modernistes. L’intrigue est bien construite, les rebondissements maintiennent le suspense. Les héros au profil de manga, toujours courageux, dynamiques et sympathiques, évoluent dans un décor soigné ; à noter un joli passage dans la légende du Prince Lettré et de la fille du Grand Khan, origine du lac sacré. (Le lac sacré, NB avril 2017). (A.T.)
Le château sous la terre (Kushi ; 3)
MARTY Patrick, ZHAO Golo