Partout où il va, Nino est accompagné d’un chien… qu’il n’a pas : un chien qui court après les écureuils dans la forêt, saute sur les genoux de Mamie, plonge depuis la barque sur le lac. Le chien de Nino aime lécher les larmes salées, entend toutes les conversations que le petit garçon échange avec son père à l’autre bout du monde. Un jour, Nino reçoit un vrai chien. Il est content mais la réalité n’est pas à la hauteur de ses rêves. Alors Nino recherche un nouvel ami imaginaire : un caribou, une girafe… Le chien invisible comble la solitude de l’enfant dont le père vit très loin. Compagnon fidèle, il n’a peur de rien et donne au petit garçon la confiance nécessaire pour vivre de belles aventures. Un décor de rochers, de forêts, de branches d’arbres balayées par le vent, de maisons cabanes, rend le fantastique proche, prêt à se voir traversé d’objets et d’animaux volants. Le chien qui n’existe pas est aussi hirsute que son petit maître, esquissé d’un trait nerveux en noir et blanc, animal transparent. L’album, superbe par son graphisme, reflète la tristesse d’un enfant et la puissance de l’imaginaire.
Le chien que Nino n’avait pas
VAN DE VENDEL Edward, VAN HERTBRUGGEN Anton