Maxence, trentenaire, traîne son ennui dans Paris. Sa rencontre avec Julie, jeune étudiante très amoureuse, réveille les souvenirs de son passé lourd à porter. Déprimé après un long amour de jeunesse, il a croisé le chemin d’un artiste photographe, plutôt pervers, qui l’a entraîné à Berlin, dans un milieu artificiel de gens désoeuvrés et désargentés, vivant en majorité aux crochets de l’artiste. Il y a vibré d’une grande passion pour une femme, possessive, qui l’a conduit à une tentative de suicide.
Après New York (New York fantasy, NB octobre 2009), c’est à Berlin que l’auteur fait vivre un autre trentenaire rattrapé par son passé. Il y aborde à nouveau les difficultés relationnelles depuis l’enfance, les aléas de l’amour, le sexe, les espoirs déçus, l’incertitude de l’avenir, l’existence de Dieu, problèmes classiques de la génération actuelle. Quelques réflexions pertinentes sur un grand fond de tristesse, qui peuvent se répéter encore dans d’autres villes mythiques.