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Dans un monde imaginaire et ségrégationniste, Callie Rose, fille d’une Prima noire et d’un Nihil blanc, apprend à l’âge de treize ans que sa mère lui ment depuis qu’elle est toute petite. Son père était un dangereux terroriste, il est mort pendu et elle est née d’un viol. Les circonstances de sa naissance lui sont révélées par Jude, le frère de son père. Le but de cet homme, pervers et plein de haine, est de la convaincre d’intégrer le réseau terroriste dont il est le chef. Callie Rose, révoltée par les mensonges, les non-dits et les faux-semblants dont l’entourent sa famille, choisit à son tour le chemin de la haine.
Ce troisième volume de la trilogie (« Entre chiens et loups » et « La couleur de la haine », LJA décembre 2005, juin 2006) fait apparaître la vérité, certes destructrice mais surtout libératrice. Porteuse d’apaisement et d’espoir, elle ouvrira enfin le dialogue entre l’héroïne et sa mère. Malheureusement le roman qui se veut un thriller à suspense est trop long, le parti pris du flash-back et de la construction à plusieurs voix cassant le rythme du récit.