En 1946, Pauline, veuve de guerre, sans ressources, obtient un emploi de garde-barrière près de Verdun. Avec deux jeunes enfants à charge, elle quitte sa mère et la maison familiale, se trouve livrée à elle-même, jolie femme faisant un métier réservé aux hommes, en proie aux médisances, et à la jalousie, dans un milieu paysan où l’on ne plaisante pas avec les traditions et la morale. Cependant, son sérieux et son courage lui permettront de surmonter les difficultés et de donner à ses enfants une bonne éducation. À travers l’histoire banale de Pauline, Henriette Bernier ressuscite le temps des chemins de fer de l’après-guerre, avec ses draisines et ses locomotives à charbon, et rappelle les grands changements apportés par la modernisation à la vie paisible de la province. Tout ceci, bien décrit, se lit avec plaisir.
Le choix de Pauline
BERNIER Henriette