Le cinquième rôdeur (Azaqi ; 1)

Le jeune Azaqi vit seul dans la forêt, sûr et certain que ses parents et sa soeur, disparus, finiront par revenir. En attendant, sa belle cabane est détruite par des dirigeables qui poursuivent une demoiselle en fuite, Méloé. N’écoutant que son courage et ses leçons de guerrier, Azaqi court à son aide et décapite le chef des pantins (robots) qui l’assaillent. Le répit est de courte durée et les deux jeunes gens sont capturés par les troupes du chancelier félon. Méloé est la fille du roi, et servira donc de monnaie d’échange. Mais les prisonniers sont combatifs !  L’univers de fantasy et de légendes (avec mythologie syncrétique) est mâtiné d’une pointe de steampunk, avec des dirigeables, ou des pantins-robots multifonctions qui peuvent éventuellement contenir l’âme d’une personne. Les deux héros sont attachants, surtout Azaqi ; ils ont des comparses avec lesquels les présentations sont rapides, tant les batailles rythment le récit. Heureusement pour la compréhension, des textes en bulles et en cartouches permettent de s’y retrouver (au moins vaguement) dans les scènes de combats explosives. Le dessin d’inspiration manga est très dynamique et colorisé avec vigueur. Un début de série plutôt accrocheur. (M.D.)