Le club Jane Austen.

FOWLER Karen Joy

Dans une petite ville californienne, au cours d’un été caniculaire, se réunit une fois par mois le club des admirateurs de la romancière Jane Austen, formé de cinq femmes et d’un homme. Créé par Jocelyn, femme célibataire de cinquante ans qui compense sa solitude en s’occupant d’un chenil, on y trouve son amie Sylvia, que son mari vient de quitter, et la fille de celle-ci, Allegra, qui affiche son homosexualité. Il y a aussi Bernadette, sexagénaire farfelue, et Prudie, enseignante et mariée. Le nouvel élément masculin, Grigg, est assez énigmatique. En réunion, chez un membre chaque fois différent, on commente un des six romans de Jane Austen. C’est l’occasion pour l’auteure de nous présenter la personnalité et la vie de chacun des participants et l’on se retrouve ainsi dans un roman de moeurs, comme dans Les Sirènes de San Francisco (N.B. août-sept. 2002), un peu décousu, où l’on rit, où l’on pleure, où amour, amitié, solidarité et littérature se conjuguent.

 

Un « guide du lecteur » à la fin du livre aide à la compréhension.