Le Cochon sinistre.

Bernie Manuelito a quitté la police tribale navajo pour devenir agent des douanes au sud du Nouveau Mexique. Son nouveau métier l’amène à lutter contre le trafic de drogue et la contrebande. « Affreusement » fouineuse elle suit un jour un type bizarre jusque dans un ranch privé où elle tombe sur des antilopes africaines et sur une étrange construction. Elle prend des photos que Ed Henri, son chef, s’empresse de lui confisquer… Pendant ce temps le sergent Chee, toujours affecté à la police tribale navajo et secrètement amoureux de la belle Bernie, s’intéresse à un homme abattu plus au nord, à l’autre extrémité du pipe-line. Le FBI s’en mêle et quelqu’un à Washington semble vouloir garder le secret sur ce meurtre. Quel est le lien entre ces deux affaires ? Bernie n’est-elle pas en danger de mort ? Tony Hillerman met en scène une fois de plus ses héros habituels mais la manière superficielle dont ils sont traités, l’intrigue faible et l’absence du contexte traditionnel indien risquent de décevoir ses fidèles lecteurs.