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Dessinateur de talent, quarante ans environ, le héros, Éric, ressemble à l’auteur. Tout commence par un article de son amie Claire, journaliste, sur le rachat de son journal par Vidétis, une grande société de communication, avec des « notes de clavistes » insérées curieusement. Mêlé malgré lui à cette affaire qui tourne au polar dangereux et « grand guignol », Éric y retrouve des amis de jeunesse, datant de l’époque où, étudiant, il était co-locataire à Paris d’un grand appartement. Mais qui tire les ficelles ?
Philippe Mouche, jeune scénariste et illustrateur de BD, écrit son premier roman. Il parle d’un milieu qu’il connaît bien, celui des médias et du marketing. Visiblement amateur de mots, d’expressions décalées, d’oxymorons, il est souvent difficile à suivre et peu clair. L’intrigue, finalement simple, se disperse en voulant être mouvementée. Il critique surtout la télévision, ses inquiétants messages subliminaux, et la puissance de l’argent qui tourne autour. Moderne et alambiqué.