Le texte est écrit à la va-vite, les circonstances sont plaquées et les événements se succèdent sans aucun souci de vraisemblance, et pourtant… on marche ! On brûle de savoir si Marten, le si sympathique policier, réussira à venger sa bien-aimée morte d’un mal inoculé par une main criminelle et si le président des États-Unis, qui a fui subrepticement sa chambre d’hôtel, parviendra à déjouer le complot qui menace le président de la République française et la chancelière allemande avant le sommet de l’OTAN qu’ils doivent tenir en commun.
Après une course-poursuite effrénée et une cascade de péripéties impliquant une multitude d’acteurs et les grands enjeux mondiaux, l’hallali débouche sur une scène de violence spectaculaire qui met à nu la malfaisance de la secte tentaculaire qui prétendait manipuler tous ces personnages. L’auteur est scénariste et sait fabriquer une histoire : son précédent livre, L’exilé (NB décembre 2005), relevait des mêmes méthodes.