Dans la seconde moitié du XVe siècle, Florence, foyer culturel de première grandeur, est gouvernée par le jeune Laurent de Médicis, qui se fait appeler « le Magnifique » ; en réalité il est débauché et tyrannique, détesté de beaucoup, surtout de ses rivaux, les Pazzi. L’histoire commence quand Giulia, bâtarde des Médicis et jusque-là cachée, décide de s’enfuir pour rétablir la démocratie dans la ville, armée seulement de sa beauté et de son courage ; elle se réfugie chez un Pazzi, rencontre entre autres Leonard de Vinci et Savonarole. Une conspiration se noue pour tuer Laurent.
La trame imaginaire du roman est mince et le style est assez terne pour décrire une époque aussi flamboyante. Par contre, c’est une véritable fresque très documentée que dresse l’auteur, évoquant surtout les artistes et les protagonistes des luttes de pouvoir, mélangeant la fiction et la réalité historique. Le lecteur est pris dans un tourbillon de péripéties, mensonges et trahisons sur fond de Toscane et de Renaissance italienne !