Le Confesseur.

SILVA Daniel

Benjamin Stern, l’historien juif spĂ©cialiste de l’Holocauste, qui Ă©crivait secrĂštement un nouveau livre, est assassinĂ©. MalgrĂ© les tags nazis peints sur les murs, son vieil ami, un ancien espion israĂ©lien, ne croit pas au crime raciste. Il lance sur l’enquĂȘte un ex-agent du Mossad, Gabriel Allon, reconverti en talentueux restaurateur de tableaux. Gabriel se heurte vite Ă  la « Crux Vera », sociĂ©tĂ© secrĂšte trĂšs puissante dirigĂ©e du Vatican par un Ă©minent cardinal. Parmi ses membres, on trouve des banquiers, des politiciens, des policiers de haut rang. Cette organisation, dĂ©jĂ  inquiĂšte des idĂ©es rĂ©formatrices du nouveau Pape, veut empĂȘcher toute rĂ©vĂ©lation sur une connivence entre l’Église et les nazis Ă  propos de la Shoah.

 

Les pauses sont rares dans ce bon roman d’espionnage. On passe de l’ambiance feutrĂ©e du Vatican aux poursuites Ă©chevelĂ©es dans la Ville Sainte, on court de Munich Ă  Vienne, Ă  Londres, Ă  Zurich. Dans une atmosphĂšre agitĂ©e assez semblable Ă  celle de L’assassin anglais (N.B. avr. 2004), le prĂ©cĂ©dent roman de Daniel Silva, le suspense se maintient sans essoufflement.