La ville d’Egron Hel est aux mains des morts vivants, qui sont contagieux par simple morsure. Et il y en a des centaines ! Grace à son compagnon, l’orc Hazngar, la belle Onimaku sauve un garçonnet et sa jeune mère. Ils se barricadent dans la halle aux grains où ils retrouvent une très vieille femme, Eekhlör. Tous les réfugiés tentent une sortie, mais les monstres sont trop nombreux. Eekhlör peu à peu découvre l’origine de cette engeance, qui remonte aux temps anciens et elle va devoir se battre avec les sorciers de Termüdd, à l’origine de tous ces monstres cannibales. Onimaku et son compagnon l’orc s’en sortiront-ils vivants ?
Que ces morts-vivants aux yeux révulsés sont voraces ! Ces monstres sont réussis, à moitié squelette et à moitié chair ensanglantée, dotés de si belles dents ! Ils permettent des scènes épouvantables, et, de fait, tout être de chair semble beau par contraste, y compris l’orc. La BD se lit d’une traite, même si l’indigestion n’est pas bien loin.