Le cri (Dark Museum . 2)

ALCANTE, GIHEF

Copenhague, 1890. Edvard Munch ne va pas bien, il est affligé de symptômes bizarres et, parfois, de violentes crises. Il a fallu l’interner. L’origine de ses maux a un rapport, semble-t-il, avec le tableau réalisé il y a quelques années : Le cri. L’enquête de ses proches finit par établir un lien entre le tableau et l’éruption catastrophique du Krakatoa en 1883, sur une île de la future Indonésie. Peut-être la mise en présence de Munch avec le volcan aura-t-elle une influence sur sa guérison. Il est donc décidé de s’y rendre. Le voyage évolue en un périple fantastique durant lequel on découvre un Edvard se muant en un démon possédé par le monstre du volcan…  Ce one-shot est l’un des premiers opus, d’une série d’albums dont chacun est conçu à partir d’une peinture. Les auteurs imaginent un monde en général délirant qui n’a rien à voir avec la réalité historique, mais qui satisfait aux thèmes à la mode. Ainsi, grâce à Munch, on nous sert un album à l’esthétique léchée, mais à l’histoire grand-guignolesque qui n’apporte rien sur le peintre de génie. Décevant.