Saga couvrant trois générations d’une famille ouvrière du Midwest américain, depuis la Dépression de 1930 jusqu’à la fin de la guerre du Viêtnam. Le père, looser perpétuel, est parti, la mère, digne et belle femme, pleure la mort tragique de sa fille. Leurs fils réagissent chacun à leur manière devant la misère, le malheur, l’amour : l’aîné Philip se noie dans l’alcool, Stephen, le second, se consume en regrets stériles. Amoureux de la même jeune fille, pianiste de talent, aucun ne saura la garder ni l’oublier. Le fils de Philip, James, pourra-t-il faire table rase de ce passé ?
Premier roman d’un poète et écrivain de théâtre. Le récit, narré tour à tour par trois personnages, rend de façon poignante le décalage entre rêves de jeunesse et réalité imposée par les circonstances ou les faiblesses de caractère. Un beau roman au ton mélodieusement mélancolique sur le deuil, la famille, le poids des souvenirs.