Le dernier lendemain

À treize ans, Sandy tue son beau-père, être violent et haï, et il essaie de faire passer ce crime pour celui d’un fou inspiré par un personnage de bande dessinée. Sa mère, entraîneuse, essaie de compromettre le procureur chargé de l’affaire pour obtenir son aide. S’ensuit alors, outre l’enquête policière, une série de drames qui semblent n’avoir aucun rapport entre eux. L’auteur de la BD, deux inspecteurs de police, un puissant gangster, un minable figurant de western sont mêlés à de nombreuses péripéties jusqu’au moment où le puzzle est reconstitué. Dans le Los Angeles des années cinquante, l’auteur (Emergency 911, NB avril 2013) recrée un univers sombre et souvent désespérant où les personnages, moches et paumés, n’ont aucun espoir de s’en sortir. D’un réalisme très noir, à la limite de la scatologie, ce thriller ne nous épargne rien. Mais sa construction habile n’est pas sans nous rappeler les films policiers hollywoodiens de l’époque.