Au pays des ours, les poissons se font rares. Grand-pĂšre Abou en a pĂȘchĂ© un, mais il semblerait que ce soit le dernier : la mer est vide. Il rentre au village avec ses deux oursons annoncer la nouvelle. Pendant qu’ils discutent, un renard vole le poisson. Les deux enfants courent sur ses traces pour rĂ©cupĂ©rer leur bien. Une bonne nouvelle les attend dans le terrier : il y a un autre poisson vivant, de quoi repeupler la mer. Cette fable sur les consĂ©quences nĂ©fastes de la surpĂȘche se termine de façon optimiste : une chance que les poissons soient aussi rĂ©sistants Ă l’air et que les deux derniers pĂȘchĂ©s aient Ă©tĂ© de sexes diffĂ©rents ! Le texte, agrĂ©able et concis, permet de suivre facilement l’histoire, mĂȘme quand les images, joliment graphiques, manquent de lisibilitĂ©. Les peintures aux formes arrondies et aux couleurs nuancĂ©es forment de sĂ©duisants tableaux. Ils manquent peut-ĂȘtre un peu de vie dans la raideur des silhouettes et les couleurs parfois sombres, mais leur originalitĂ© est indĂ©niable. Une sensibilisation Ă l’Ă©quilibre naturel ! (M.D.)Â
Le dernier poisson
MUMGAUDYTE Lina