1978 : un visiteur, à la recherche de ses origines, se présente à la maison de sa tante, Émilienne, la soeur de sa mère Marthe. Mais Émilienne vient de mourir. Il se voit alors confier des lettres et son journal. Il découvre ainsi le passé des deux femmes. Autant Émilienne paraît rigide et austère, autant sa soeur croque la vie à pleines dents. Leur père, réformé en 1918, accueille un soldat américain blessé au front. Marthe, qui n’a que seize ans, vit avec lui son premier amour. Enceinte, rejetée par les siens, elle s’enfuit. Émilienne, ambitieuse, poursuit ses études. Lorsque la seconde guerre mondiale éclate, elles font des choix contraires.
De l’Ariège chère à l’auteur – voir Le sentier des pastelliers, (NB mars 2008) – à Paris, en passant par l’Algérie, le roman fait revivre à travers l’histoire des deux soeurs et leurs parcours social et politique, toute une époque. Bien que son style manque de caractère et d’originalité, il peut se laisser lire sans déplaisir.