À partir d’une enquête réalisée entre novembre 2002 et février 2003 sur un échantillon de six mille personnes âgées de quarante-cinq à soixante-dix ans, d’origine étrangère, qu’elles soient d’Afrique, d’Asie, d’Europe ou d’ailleurs, les auteurs analysent à travers le milieu social leurs liens intergénérationnels et tentent de comprendre leurs destins scolaires et leur mobilité sociale. Interrogés sur leur propre vie et celle de leur descendance – environ dix-neuf mille personnes – l’étude révèle que la majorité des enfants d’immigrés réussit son insertion socioprofessionnelle.
Claudine Attias-Donfut, sociologue, spécialiste des relations entre générations, et François-Charles Wolff, professeur d’économie à l’Université de Nantes, portent un regard plutôt optimiste quant au devenir des enfants d’immigrés, sans toutefois occulter les actions publiques et politiques à mener encore pour aider les plus défavorisés. En plein débat sur l’identité nationale, cet ouvrage tomberait à pic s’il n’était principalement destiné à des sociologues, professeurs ou étudiants, politiciens, en mal d’échange sur la question.