Août 2008 : la famille Lannélec est réunie au manoir ancestral de Kerjagou, dans le Finistère, pour fêter les cinquante ans d’Éric. Guillaume, son frère aîné, s’est mis en retrait tout en continuant à gérer le domaine. Éric, financier, et Claire, son épouse avocate, filent encore le parfait amour. Leur fille, Mathilde, part en stage à New York, et Amaury est un brillant collégien. Hélas ! Mathilde déclare bientôt une grave maladie nerveuse. Claire cherche un soutien auprès de deux amies d’enfance, elles-mêmes confrontées à de sérieux problèmes familiaux ou sentimentaux. Ce second volet de la saga commencée avec Le manoir des Lannélec (NB mai 2016), se déroule de 2008 à 2016 et multiplie les péripéties. La schizophrénie et ses conséquences au sein d’une famille sont au coeur du récit. Mais quand l’auteur décrit par le menu les relations entre trois femmes aux caractères très différents, il n’évite ni les clichés ni la surabondance de détails. Joies et peines, ruptures et mariages, mensonges et jalousie, morts et naissances, adultères, brouilles et réconciliations n’échappent ni à la banalité ni aux poncifs. Histoire très actuelle mais aussi très superficielle dans un milieu bourgeois trop stéréotypé pour toucher vraiment. Écriture impersonnelle. (E.L. et M.-C.A.)
Le destin des Lannélec
KERVÉNOAËL Maurice de