Alors que la compagnie maritime Barrington doit être cédée à un repreneur, Emma Clifton se voit confier par Margaret Thatcher, après les élections de 1979, le secrétariat d’État à la Santé. Giles Barrington, son frère, milite quant à lui dans le parti travailliste. Le mari d’Emma, Harry, rédige son dernier roman, puis achève magnifiquement son « destin d’homme ». Leur petite-fille Jessica entre dans une prestigieuse académie des Beaux-Arts et fait des rencontres amoureuses. Lady Virginia Fenwick, toujours avide d’argent, ne néglige aucun moyen pour s’en procurer. Jeffrey Archer (Le temps est venu, NB juillet-août 2017) poursuit l’aventure des familles Barrington et Clifton dans les coulisses de la Chambre des Lords et les arcanes de la politique, mais également dans les grandes propriétés dont les Anglais aisés ont su sauvegarder le faste. Amours, trahisons et traditions rendent les personnages sympathiques et vivants. La vie économique, politique et sociale, les moeurs de l’Angleterre des années 1978 à 1992 sont très bien décrites. Malgré quelques longueurs, grâce à une intrigue menée avec efficacité, le lecteur ferme ce septième et dernier volume de la saga familiale avec nostalgie. (C.M. et A.Le.)
Le destin d’un homme (Chronique des Clifton ; 7)
ARCHER Jeffrey