Étienne Durillon est employé dans une cartonnerie et se borne à décliner chaque jour boulot- coco (oeuf à la coque)- dodo. Aucune fantaisie ne vient égayer sa vie étriquée de célibataire… jusqu’au jour où une publicité dans sa boîte aux lettres l’interpelle. Elle le convainc de faire appel à la SARL Transformation de Vie en renvoyant le coupon accompagné d’un chèque. De fait, en sortant de chez lui le lendemain, les événements se succèdent à toute allure et il pense que toutes les personnes qu’il croise sont des agents spéciaux de cette officine. L’illustration est dynamique et les personnages croqués criants de vérité. Les quiproquos rythment cette aventure burlesque où le modeste employé inhibé devient héros malgré lui et prend de l’assurance face aux dangers et décisions immédiates. L’entraide et les bons sentiments viennent à bout de la malveillance et tout finit bien comme dans les contes : un voleur est pris, l’amour est au rendez-vous et le courage récompensé. Si l’explication du titre est dévoilée à l’issue du roman, la réalité de personnes qui prônent l’importance du bonheur au travail existe avec la création de postes de Chief Happiness Officer au sein des entreprises. (M.-C.D. et A.-S.D.)
Le destin (presque) timbré d’Étienne Durillon
GINZBURG Carlo, BILLON Estelle